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Teranova

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9 août 2006

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10 juin 2006

Poésie 100'z age

NoVaBo

Fontainebleau

18, décembre 1993

Ecrire…

Ecrire pour ne plus penser…

Pour desserrer un coeur qui tente de déborder.

Ecrire parce que cela libère.

De quoi?

Mais de tout: Des parents

                      Des frères et des sæurs

                      De l’école

                      De sa vie

Sa vie qui n’est pas celle dont on aurait rêvé.

Et par dessus tout: de l’Amour

Oui, avec un grand A parce qu’il le mérite.

On dit partout que l’Amour c’est merveilleux…

Mais cela peut être horrible aussi!

“Aimer, c’est plus fort que d’être Aimé”!

Alors, pour ne plus penser…

Et bien il faut s’occuper.

A tout et à n’importe quoi.

Et pourquoi pas à écrire.

Fontainebleau

2, mai 1994

Partir

Partir

Loin de tout

Larguer les amarres

Ne plus penser à rien, ni à personne

Partir

A l’inconnu

A l’aventure

Découvrir d’autres mondes, d’autres cultures

Partir

Loin du quotidien

Loin du mal et des larmes

Loin de ceux qu’on aime…

Partir…

Pour mieux revenir!


Paris

19, mai 1994

C’est lorsque tout va mal,

Lorsque rien ne tourne rond,

Lorsque le moral est à zéro,

Lorsque le temps tourne au gris,

Lorsque l’on s’est levé du pied gauche,

Lorsque le coeur serré qui déborde

Doit se contenir coûte que coûte,

Qu’il est bon d’écrire.


Tel-Aviv

5, décembre 1995

Décembre

Décembre en France.

Paris illuminé de mille feux.

Recouvert de neige.

Tous emmitouflés dans des manteaux,

Des bonnets, des gants, des écharpes.

On ne perçoit que des bouts de nez rougis

Par le froid.

Décembre en France.

Les soldes.

Les jouets par milliers.

Les sapins décorés.

Les guirlandes et les boules

Brillantes de lumières.

La joie sur les visages.

Décembre en France.

Toujours la fête.

Les dîners en famille.

Les retrouvailles.

Les cadeaux échangés.

Ces images de bonheur,

Que l’on perçoit en fermant les yeux…

En les fermants très fort…

Très fort…

Très très fort…on aperçoit

Décembre en France.


Fontainebleau

7, janvier 1996

L’envie de crier.

De hurler.

De frapper.

Sur tout et n’importe quoi.

Pour rien et pour tout.

Parce qu’on ne se supporte plus soi-même.

Parce qu’on ne supporte plus les autres.

Parce que la vie parait dégueulasse.

Et que les injustes révoltes.

Alors, ça monte, ça monte…

Et un jour ça déborde!

On crie

On hurle

On frappe

Sur tout et n’importe quoi

Pour rien et pour tout.


Herzlia

25, avril 1997

Qu’elle est bonne cette sensation!

Ca vous réchauffe le coeur et le corps.

Quand vous avez bon à toutes les options,

Comme si vous aviez découvert un trésor.

Réussir, tout doucement,

Mais sûrement.

Réussir seul! Seul pour tout affronter!

Un système, une société.

Dire un jour… j’y suis arrivée,

Et personne ne m’a aidé.

Pouvoir montrer ce que l’on a conquérir

Et d’en avoir seul payé le prix!

Ca pousse, ça encourage,

Et surtout ça soulage.

Ca prouve que l’on peut y arriver

Si vraiment vous le voulez!


Poème  perdu et retrouvé

Vaucresson

19, juin 1991 

L’amour

J’ai des messages des S.O.S.

Des grandes idées, de fausses promesses

Je vois un nuage qui va et me laisse

Je veux exister, je veux des caresses.

Oublie un peu mes airs comme ça!

Je ne ressemble à rien de cela.

Je ne fais pas de mal

La douleur est en moi

Et quand j’ai mal

Je dis que c’est le foie.

Je crois très fort à l’absolu,

A la perfection, aux passions émues

Demande pas pourquoi, je ne sais pas.

Demande rien, regarde moi

Ne dit plus rien, juste aime moi.

Ne dit plus rien, juste embrasse moi.


Poème pour Laura Fischer, en l’honneur de ses 37 ans.

Tel-Aviv

6, octobre 1997

J’ai cherché un poème

Pour te dire combien je t’aime.

J’ai cherché mes mots,

Pour te faire comprendre tendrement

Que sous les ponts avaient coulés de l’eau,

Mais que cela n’est pas le plus important!

Seulement voila:

L’horloge sonne chaque coup!

Elle ne s’arrêtera ni pour moi, ni pour vous!

Alors réveille-toi.

Vis ta vie. Maintenant!

Fais tout en grand!

Il n’y a pas que du noir ou du blanc.

Vite, l’ennemi guette. L’ennemi c’est le temps!

Sais-tu ce qu’il y a de mieux, pour le traverser

Sans en ressentir les effets?

C’est l’amour!

Celui d’un mari, celui des enfants,

Et aussi celui des parents.

Un sentiment sûr venu de ceux qui vous entourent.

Et il n’y a qu’à te voir.

Il n’y a qu’à te regarder pour savoir.

Tu rayonnes de bonheur, dehors et dedans.

Tu t’es bien jouée du temps.

Durant ces 37 ans,

Tu n’as fait que t’épanouir… en prenant ton temps!


Haïfa

15, octobre 1997

Dans un coin sombre d’un café,

Ils se sont assis. Sans parler.

Ils se regardent. Sans parler.

Pour ne rien gâcher.

Derniers instants de bonheur

Avant la séparation, qui déchire le coeur.

Les larmes ont coulé.

Il les lui a séché.

Il ne peut pas la regarder pleurer.

Alors il la prend dans ses bras.

Et elle ne bouge pas.

Elle profite de cet instant.

Tout en sachant qu’il ne durera qu’un temps.

Dans un coin sombre d’un café,

Il a décidé de se séparer.

Ils se regardent sans parler.

Derniers instants avant la fin de l’éternité.


Haïfa

7, janvier 1998

Noir

Personne ne vient.

Il est déjà tard.

Mais pour ma part, je…

Je quoi?

S’il n’y a personne,

Je suis trop seule

J’ai l’air d’une enfant,

Qui a peur, recroquevillée,

Dans le coin le plus noir.

Ou es tu toi?

C’est peut-être moi la bonne!

Regarde bien ma gueule,

Tu y verras le temps,

Il y est reste accroché.

Pourquoi ne veux tu pas voir?

Je n’attends plus rien.

Tu es en retard

Et je n’ai  plus le courage…


Haïfa

25, avril 1999

S’il te plait ne rigole pas de moi.

Je me met à genoux et te supplie.

Mon coeur jamais ne le supportera,

Une moitie déjà en est détruit.

Mon esprit s’envole déjà vers toi,

A l’autre extrémité du pays.

Explique moi ce que tu veux de moi:

T’engager ou est-ce déjà fini?

Avec toi, j’ai dansé et rigolé,

Tu réveilles en moi des sensations,

Que depuis longtemps je croyais rayer.

Et maintenant tu me fais patienter!

Et je dois neutraliser ma passion,

En attendant que tu sois décidé…


Haïfa

16, janvier 2000

Envie de toi, ici, maintenant.

D’être à tes côtés tout le temps.

Sans cesse envie de sourire,

Et d’y prendre le plus grand plaisir.

Mare de cacher mes sentiments

Et de te voir fuir à tous instants!

Envie de pouvoir enfin vivre,

Que la joie puisse simplement jaillir.

Mais pourquoi a-t-on si peur du bonheur?

Comment y voyons nous là une erreur?

Ou, que le destin nous ait oublié?

Et peut-être n’est-ce pas encore l’heure

De raccrocher si vite nos deux coeurs,

Mais décidons avant de tout gâcher.


Haïfa

16, janvier 2000

Malgré nos différences

Je suis quand même prête

A rentrer dans la danse

Et à affronter la tempête.

Même face à ton silence

Je saurais faire tête

Et en toute circonstance

Te tirer de ta planète.

Je ferais tout pour nous

Et j’irais jusqu’au bout

Pour arriver au plaisir.

Je partirais en croisière

A travers ton univers

Et assouvir enfin nos désirs.


Haïfa

16, janvier 2000

Il semblerait que mon chagrin,

Que crie tout mon corps

Ne te fais apparemment rien.

Et que le pire encore

C’est que tu m’as complètement esseulé,

Pour te réfugier derrière ton ordinateur!

Alors que pendant tout l’été

Tu as su faire battre mon coeur,

Nous voici maintenant en hiver,

Et j’aimerai pouvoir te pardonner.

Oublier tout cet enfer

Et ne pas te dire que je veux te quitter.

Mais tu as mis mon coeur en déroute,

Et je ne sais plus quoi penser.

Alors je crois que dans le doute,

Je vais continuer à t’aimer.


Haïfa

21, janvier 2000

C’est entre deux souples feuilles de soie,

Que j’ai continué à avoir foie.

Et quand tu m’as découverte du drap,

Et que tu m’as enlacé de tes bras,

J’ai enfin senti ton coeur à nouveau,

Pressé de se lotir en moi. Au chaud.

Très loin de tes problèmes de bureau

Nous sommes partis tous les deux bien haut.

Finissant la nuit en bain de minuit,

Pas obligés, mais tu avais choisi,

Et c’est ce soir là que tu me l’as dit:

Est-ce que tu veux de moi pour mari?

Alors on s’est réuni pour toujours,

Et sans toi ne pourrais passé un jour.

Et pour dire je t’aime mon amour,

Pas besoin de faire mille détours!


Haïfa

11, avril 2000

Au bout du chemin

L’espoir est apparu.

O couleurs de demain

Ne me laisse plus!


Haïfa

20, avril 2000

La voix flotte dans l’air…

Les mots s’entrechoquent!

Loin des murs, des tables…

Le tableau prend des airs de fenêtres,

Et doucement les lettres prennent

Des formes imaginaires.

Et le rêve en douceur

Prend possession de l’esprit.


Haïfa

29, mai 2000

Jamais ils ne se l’avoueront!

Au delà des mots

Leurs regards suffiront.

Ou bien un geste,

Une attitude…

S’ils s’aimaient vraiment

Ils oublieraient tout ça,

Et s’embrasseraient.


Haïfa

29, mai 2000

Plus envie de voir,

Plus envie de sentir,

Plus envie de rien…

                             Rien.

                                      Rien!

Ni de parler, d’argumenter

Ni de boire, de manger

Ni de lire, d’écouter…

                            Ecoutez.

                                      Ecoutes!

Mon cri du coeur,

Mon cri de rage,

Mon cri de détresse…

                             Sssss.

                                      S.O.S.!


Haïfa

24, août 2000

Regarde…

Ne touche pas!

Sourie avec le coeur

Danse avec les yeux.

Le plaisir ne s’exprime pas

Comme toi.

Il se ressent.

Il le ressent.

Oui il t’a compris.


Haïfa

4, décembre 2000

encore une

reine       rousse

ma maison

uranus    en    mars

amour en vue

accours!


Haïfa

25, février 2001

Arrête!

          …n’accroche plus…

                             Rejeter

                             Loin

Pas senti?

Nez, Nez, Nez, Nez, Nez

Fatigué.

          Chaud.

                   Froid.

                             Loin.

L’eau coule.

L’oeil rouge.

Le rouge-gorge s’envole.

                            

                             Loin.

   


Haïfa

16, avril 2001

Quand mon ongle s’est cassé, je l’ai recollé.

Quand ma jambe s’est cassée, le docteur me l’a recollé.

Quand mon miroir s'est brisé, je l'ai rafistolé.

Quand mon ordinateur s'est démodé, je l'ai modernisé.

Quand ma chaussette s'est trouée, ma mère me l'a reprisé.

Quand mon manteau s'est déchiré, la couturière me l'a recousue.

Sans presque aucune difficulté, j’ai su tout réparer.

Et j’ai toujours été entourée par des gens qui ont su m’aider.

Mais là, c’est mon coeur que tu as brisé.

Et rien, ni personne, n’y pourra rien changer.


Haïfa

2, mai 2001

Un jour-

Deux jours-

Trois jours-

Quatre jours-

Cinq jours-

Une semaine-

Deux semaines-

Trois semaines-

Quatre semaines-

Un mois-

Deux mois-

Trois mois-

Un an-

Deux ans-

Une vie…


Haïfa

4, mai 2001

Plus de choix, mais des angoisses

Plus de réponses, mais des tortures

Plus de rires, mais des larmes

Plus rien comme avant, juste les même deux êtres,

Qui se tiennent lun          en face         de lautre

Alors on fait LE pas

Que lon ne croyait jamais faire

Et on avance,

Dans le noir le plus complet,

La tête haute

Parce quil y a EGO qui regarde

Et on avance,

Dans le noir le plus complet,

En tatillant du pied

Parce que les larmes brouillent la vue

Et on avance,

Dans le noir le plus complet

Avec un coeur lourd

Parce quil se convainc lui-même

Davoir eut assez de courage

Pour tavoir demandé de maimer

Toute une vie,

Et pas juste une nuit

Haïfa,

15, mai 2001

Perdue

Attendre qu’elle revienne

Toujours trop doucement

Irriguant le coeur

Elle apporte

Non pas la guerre, mais la paix

Comme vous vous en douter

Et surtout la sérénité.


Haïfa

23,  mai 2001

HOUPA 1971

Tout autour l’obscurité.

Trois taches blanches

En illuminent le centre.

Même tout ce noir

Laisse filtrer la chaleur

Du velours rouge vermeil

Et tout ce blanc

Qui de bas en haut

Scintille toujours plus

Avec ces fils dorés,

Qui se laissent deviner.

Quatre yeux attentifs.

Deux bouches

Qui se laissent aller

A un léger sourire.


Haïfa

7, juin 2001

Le tableau

Peut-être un peu plus en bas.

Ou alors en haut…

Non, ça ne va pas.

Essaye sur la droite.

Ouais, c’est pas mal.

Mais ça pourrait être mieux, jette un oeil voir sur la gauche.

Non, là tu exagère, redéplace un chouilla à droite.

Rien n’y fait.

Je crois que l’idée du départ, finalement, quand on n’y pense, c’était la mieux.

Va y fais voir?

Bon. Bon.

C’est pas gégé quoi… Oui, oui, je me décide.

Ca va, on ne fait pas ça tous les jours!

Quand même pour être sûr sûr, tu ne veux pas qu’on essaye sur l’autre mur?


Paris,

2 juillet 2001

TOUT

Je suis de tous les continents, de tous les pays. Je parle toutes les langues. Je vois tout. J’observe tout. Les fleurs  et  les hommes.  Les  oiseaux  et  la mer. Le feu et le vent. De tout ce qui bouge à tout ce qui est immobile. Mes yeux sont à  l’affût de chaque coin de vue, de chaque coin de rue, des étincelles  dans les  regards  des autres, des  veinures sur  les arbres, de la brise qui  agite  la  brindille  dorée. Mon odorat se délecte des odeurs qui s'échappent des demeures, des petits restaurants de quartier, des boulangeries ou encore des celliers ou des massifs de fleurs qui s'étendent à perte de vue dans les champs. Toutes ces odeurs mélangées, réveillent en moi des sensations qui savent engendrer des mots, des termes, des vocables. Mon ouïe filtre  les  mots, les idées, les phrases. Je  vole ceux  des autres pour m’en  resservir. Pour mieux m’en servir. Pour  les servir. Pour les asservir. Rien ne  m’échappe. Ni  du  haut de  mon nuage, ni du fond de ma crevasse. Et lorsque mes lèvres laissent couler le flot, chaque  lettre formée  ajoute  au  tableau un  détail, un trait, une couleur,  une précision  infime et je suis comme un peintre à sa toile. Je contemple le résultat, satisfait de l'orgie des symboles et des signes que je viens de faire.


Haïfa,

15 Août 2001

Arc-en-ciel

Blanc.

Le paradis,  les anges,  la vérité,  la  pureté,  l’enfance. 

Bleu.

La mer,  le bonheur,  la tendresse,  la pudeur,  la douceur. 

Jaune.

Un sourire,  une fleur,   la lumière,  l’infidélité,   la coquetterie.

Rouge.

Le sang,  les larmes,  une bombe,  la passion,  l’amour.

Vert.

Un arbre, l’espoir, la galanterie, la vieillesse, l’amitié.

Noir.

La mort,  la tristesse,  la politique,  la pluie,  la nuit.


Haïfa,

19, août 2001

Il fut soir, il fut matin.

Chaque matin et chaque soir, du haut de son trône, paternellement, Dieu embrasse la terre.

Chaque matin ressemble à une naissance que le chant des oiseaux s’éveillant accompagne, comme les cris d’une mère. La couleur rose du ciel annonçant son arrivée, comme une carte de bienvenue.

Chaque soir est pareil à une mort, dans laquelle glisse tout doucement le monde, sur le toboggan du crépuscule vers l’eau de la nuit. Le sang qui déchire les nuages les transforme bientôt en un voilé de deuil.

Chaque matin et chaque soir sont  le résumé d’une vie. La mienne. La tienne. La nôtre. Elle commence comme elle se termine. Dans la douleur et dans l’espoir.


Haïfa,

20, Août 2001

                                      PARDON

              Colère         

                                                          Je

                        SITUATION

Contrôle

                 Argent

                                      400 km

                       moi+toi

                                               =

                                                                   AMOUR

   


Haïfa

26, Août 2001

Questions.

Pourquoi les mots sortent-ils la nuit plus que le jour?

Pourquoi une mélodie peut te donner envie de remuer les épaules en rythme, tandis qu’à moi elle donnera envie de pleurer?

Pourquoi quand tu vois mon regard suppliant tu ne m’entraînes pas sur la piste?

Pourquoi tes mains me procurent-elles cette chaleur qui me fait fermer les yeux, même quand je suis en colère?

Pourquoi ta voix semble glisser comme du miel, alors que tes mots sont durs comme le fer?

Pourquoi tes yeux ne laisse pas deviner ce que ton coeur exprime à chaque instant que tu es avec moi?

Pourquoi mes mots à côté des tiens ont toujours l’air ridicules?

Pourquoi on s’aime?


Haïfa

4, Septembre 2001

J’ai envie de parler.

J’ai envie de parler d’amour.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme, qui me comprenne.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme, qui me comprenne, et qui me désire.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme, qui me comprenne, et qui me désire, tout comme je le désire.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme, qui me comprenne, et qui me désire, tout comme je le désire dans la plus pure des passions.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme, qui me comprenne, et qui me désire, tout comme je le désire dans la plus pure des passions, pour une nuit.

J’ai envie de parler d’amour, avec un homme, qui me comprenne, et qui me désire, tout comme je le désire dans la plus pure des passions, pour une nuit blanche.

    

Haïfa,

13, septembre 2001

Amie de tous les jours

Même  les plus court

Instants privilégiés

Toujours à rigoler

Invincible

Ensemble.


Haïfa

4 novembre 2001

Plus de la moitié de mon univers est déjà à toi

Et pourtant tes lèvres demandent toujours “pourquoi”.

Apprends à recevoir. Apprends à donner.

Et surtout à cesser de te questionner.

Ce monde est rempli de joyaux

Et j’aimerai tant t’en faire cadeaux!

Mon coeur a enfin décodé ton signal

Que tu m’as semé du haut de ton étoile,

Et j’ai enfin toutes les raisons

De te délivrer la recette du contrepoison.      


Haïfa,

12 novembre 2001

Petit oeil carré

Même toi ils t’ont cassé!

Toi qui des fois est tout bleu;

Un bleu royal, pur, sans leur saleté…

Mais tu sais aussi être gris,

Et pleurer avec moi.

Quand tu te rempli de coton blanc

Tu deviens intéressant.

Mais entre toi et moi,

Ces lances noires et sales

Reflets de leur système.

Toi tu es là depuis toujours,

Mais moi?


Haïfa,

12, janvier 2002

Une nouvelle année pleine d’émotions

Continu à ouvrir ce siècle nouveau,

Déjà rempli de toutes sortes d’abominations.

Jusqu’où iront les hommes avec leurs impulsions?

Réduiront-ils notre Terre en lambeaux

Avant de comprendre enfin leurs aberrations?

Combien de guerres, de famines, d’effractions?

Combien de cris, de révoltes,  de statu quo?

Combien de chaleur, de feux, d’inondations?

Qu’est-ce qui réveillera notre génération?

Qui sera celui qui osera repartir de zéro,

En entraînant avec lui les populations?

Au lieu d’accélérer vers notre destruction,

Freinons ensemble le plus grand de tous les fléaux

Et commençons avec la terre une nouvelle cohabitation.


Haïfa,

14, janvier 2002

A,E,I,O,U… et à ceux qui aiment la danse.

Je viens faire ici mon mea-culpa

Oui c’est vrai je suis une fada

De java, de polka ou de tcha-tcha

Bref de tout ce qui se danse…

Tous ces rythmes m’émoussent

Me font rentrer en transe!

Maintenant je suis dans l’ennui

Car, sous homéopathie

Mon médecin m’a dit:

“Mettez vous au repos!

Et calmez moi un peu ce tempo!

Ou je vous boucle illico.”

Alors moi j’ai dit c’est tout vu!

Sans musique je suis foutu

Et ce charlatan ne m’a nullement convaincu.


Haïfa

26, janvier 2002

Je ne veux pas mourir pour que l’on me voit.

Et que l’on cherche dans mes exploits,

Une façon de retracer ma voix.

Je ne veux pas mourir pour que l’on me comprenne.

Et qu’on se dise que de partir avant la trentaine,

C’est plus qu’un manque de veine!

Je ne veux pas mourir pour que l’on m’entende.

Que l’on sache que j’aimais la lavande,

Ou tout simplement que j’étais gourmande…

Je ne veux pas mourir pour que l’on m’aime.

Pour me débarrasser de tous mes problèmes,

Et qu’on me publie post-mortem.

Je veux vivre et que le monde reste coua!

Je veux vivre et que le monde se souvienne

Je veux vivre et que le monde me redemande

Je veux vivre et que le monde lise mes poèmes…


Fontainebleau

18, février 2001

Poème pour la naissance de Marie Dossetti

Délicieuse enfant venue de loin

Ô! Tu es belle, mon amie tu es belle

Sur le rythme de ta nouvelle vie

Se forme celle de tes parents

Et ils ne cessent d’admirer

Tes yeux, qui sont ceux d’une colombe

Tes mains dont les caressent sont

Incroyablement plus douce que le vin

Merveilleuse enfant

Aux cheveux couleurs cannelle

Riant avec le coeur

Implorant avec le corps

Etoile guidant notre bonheur


Levallois-Perret

20, février 2002

Impuissante face à la catastrophe.

J’ai mal d’aller si bien.

La peur qui m’envahit soudain parce qu’un mot peut changer un destin.

“Pourquoi” est toujours le seul qui revient.

La colère de celle qui reste là à regarder passer…qui continue à se questionner…mais qui n’ose pas…rien!

Je lui ai pourtant demandé de nous échanger les cartes que nous tenions en main.

Je suis désarmée par la tristesse qui m’envahit et qui pourtant doit se cacher.

Être forte. Continuer à sourire, à rire. Pensez positif. Optimiste.

On va s'en sortir.

Il y a une solution.

Elle est là.

Alors qu’est-ce qu’on attend?

Oui.

Qu’est-ce qu’on attend pour être enfin heureux?


Paris. Gare de lyon

21, février 2002

L’attention

C’est un visage, une expression qui l’a d’abord attiré. Scruté pendant quelques instants elle s’y est presque perdue.

Et puis un mouvement l’a rappelé. De l’autre côté elle s’est tournée. Un peu brusque, un peu lent. Ça lui a rappelé des souvenirs.

Eblouie, oui on peut le dire par cette lumière venue d’ailleurs. Elle en a fermé les yeux, comme pour y échapper.

En les rouvrant, c’est une odeur qui l’a frappé de ce côté, plus que cette couleur qui s’enfuit au loin par celui-ci.

Elle n’est décidément pas très concentrée.

Elle parait plutôt facile de l’attirer à vous…


Haïfa

6 mai 2002

Partout elle vous poursuit

Et jamais ne semble se lasser

Un bruit suspect? Un peu trop sombre?

Rien n’est fait pour vous rassurer…


Haïfa

8, mai 2002

Etre plus fort que cette vague qui nous submerge

Savoir qu’à un moment on remontera

Prendre cette bouffée d’air qu’il nous a promis

Ou tout simplement qu’on pourra entrevoir ces

Implexes solutions qui nous obligerons à

Rester optimiste en pensant à demain


Haifa

9, mai 2002

Ma vie, est pareille à un roman 

Une valise dans la main  à 19 ans,

J’ai changé de continent...

Tout simplement!



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1 juin 2006

Festival de Curtea en Roumanie

Le poéte messin Mario SALIS representera

la France

au Festival International de Poésie organisé par

la Fondation Academia

Orient Occident de Bucarest
qui accueillira 120 poètes venant d’une trantaine de pays.

Le festival de CURTEA, haut lieu de la culture roumaine, est consideré le plus grand festival de poésie des pays de l’Est de l’Europe.

Cette invitation fais suite aux performances effectuées par Mario SALIS en Israël dans le cadre du partenariat avec le Festival Lorrain TERANOVA.

En effet au mois de mai au Festival NISSAN de Maghar en Galilée,  Mario s’était produit en proposant son dernier album - La nave del deserto –

Son spectacle avait seduit les organisateurs du Festival de Curtea qui viennet de confirmer leur volonté de produire deux concerts en terre de Roumanie.

Du 12 au 18 juillet Mario proposera des textes en italien et en français au public de Bucarest et se produira le 14 et 16 juillet en deux concerts live dans le mythique Château de Dracula.

16 mai 2006

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16 mai 2006

il_padrino

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9 mai 2006

DORIT WEISMAN bio

DORIT WEISMAN

43 Palyam St
.

Jerusalem

97890

,

ISRAEL

Tel 972-2-5818778, 972-508-713205

Weisdorit@012.net.il

Writer, poet and translator. Born April

1950 in

Kfar-Saba. Living in

Jerusalem

.

Won the Prime-Minister Prize for Israeli writers, 2003.

Winner of the Yehuda-Amichi Prize for Poetry, 2003.

Exhibition of Poems written during cancer therapy, Where Did You Meet Cancer, 23.1-23.2.2006, Jerusalem Theatre in

Jerusalem

,

Israel

.

Film (research, photography and directing): Looking for the Peach Orchard, 2006, (28 minutes) - Search for family roots in

Hungary

– a personal journal.

Publications:

Poetry Books:

Where Did you meet the Cancer, 2006, Carmel Publishing House, Won the Acum Prize.

A Tiger Roars Against

Me.

1993, Sifriat Poalim Plublishing House Ltd.

Don’t Know the Way of a Girl With a Dress, 1998, “TAMUZ Publishing House”. Winner of the Tchernichovski Prize of the Writer’s Guild.

The Days I Visited the cuckoo’s nest, Sifriat Poalim Plublishing House Ltd., 1999.  Winner of the

Ben-Gurion

University

Prize for Literature, 1998. Winner of the Olshweng Prize, 2000. Winner of the Yehuda-Amichi Prize for Poetry, 2003.

What Do the Baobab Trees Stand for? - poems from the southern hemisphere, 2003, Even-Choshen Publishers. Winner of the

Jerusalem

Prize for Literature, 1998.

Dancing Csardas with you – poems: parting from mother, 2005, Even-Choshen Publishers.

Translated Book: 

Till the fingers begin to Bleed, Translations from English of poems and short stories of Charles Bukowski, 2003, Karmel Plublishing house.

A c t i v i t i e s:

A member of “ktovet” group, that runs the “poetry place” - a place for poetry in the center of

Jerusalem

. http://www.poetryplace.org

Reading poetry at poetry-evenings

Tutoring at workshops for creative writing

Giving lectures on poetry

9 mai 2006

Dorit Weisman Poems

POEMS

Dorit Weisman

My mother, fifty six years later, in the boulevard of

Erezbet-Park, Gödöllö, Hungary

And leaves falling falling down around her

The years fall off her,

as in another poem, tougher,

and there, at the tree-lined boulevard, she'walked lightly, leaning

on her stick. Mummy, I said to her, I want you

running like a girl, running in the boulevard,

I want to photograph you running in the boulevard,

but she didn’t run, my mother, I photographed her weeping

and the leaves fall around her. Nothing has changed in

56 years, she said. Sat on a bench on top of a rocky mound,

as she did many years ago, forgot the inflammation of the gums

and the pains in the knees. With soft, quiet face, listened to the leaves.

                                           *

So familiar

yet strange.

the big toe in your slipper

the hair on your thigh smelling of soap

the rustle of a newspaper

and cleanliness.

so clean

and soft

*

At night I dreamt I slept with my husband

in the afternoon.

funny, he said when I told him,

why me.

A NIGHT TRAIN TO ASSUAN

Naked and wakeful

to my bed

you came

outside an east wind blows

and I

as if in a hammock

wrapped in sleep

welcome you

to me

with the desert`s rhythm.

STOP BREATHING

I have

thoughts

I won`t say

aloud

not even

to you.

SLIGHT INFATUATIONS

A Canadian woman in her forties

served tea and cookies

at her house in a Toronto suburb

the record-player played from “Jesus Christ Superstar”

a tune she loved.

I saw her for no more than an hour in my life

I never spoke of her before

and I never spoke of her afterwards.

      

AN EVENING ON A PEDESTRIAN STREET. MY FORTY-SECOND BIRTHDAY.

OR: A POEM ON LIFE`S FRAGILITY.

Three boys were hopping on tiny unicycles,

a circle of people formed around them.

I watched the people watching the boys` acrobatics

I watched you watching the people and the acrobatic boys.

your face shone, a smile on it,

the smile that wasn`t there at the Thai resturant where we sat earlier

with candles and an Arab waiter and an Israeli owner

who`s never been to Thailand,

only the cook was from Thailand -

we asked him about the best time for travel in his country

he replied in quick English, we didn`t understand much.

afterwards we walked ambracing each other,

the warmth of your body through the shirt,

the air had the fragrance

of a shirt-sleeve evening

between us were smells and touches from long ago.

the heat broke by then.

one minute there were boys doing unicycle tricks in the square,

the next they were gone, people crossing the square.

one minute the boys were here, and the next - they were gone.

I DREAM OF YOU GALIA AFTER TWENTY FIVE YEARS

I dream of you, Galia

after twenty five years

your Madonna face, your marble breasts

a man’s dream

you set me in motion now in erotic dreams

touching me, bringing me to the verge

abandoning me

to come with a stranger on the stairs outside.

THE MAN I LOVED

The man I once loved

is all bald by now

no doubt

growing a belly

the scar on his belly, under his belly-button, is even uglier.

I can’t quite make my mind up

Whether or not I would like to meet

him, by chance.

A SMALL POEM ON SMALL BREASTS

It suits me, being a poet.

if big breasts are prose

and small ones are poetry

then my tits are just the right size,

all the more so since you love them all, just as they are

especially stretched with my arms overhead.

More of my cousin Reuven or: at the Yacht Club, Eilat

I was drinking beer and listening to them talk about him

Someone that worked with him who was a friend of his at work

Someone who knew there was someone like that

Someone who still remembers

I even confess to strangers that I was his cousin,

Because I want to hear more talk about him

Even if it is a story about how

He thought gravitation does not work

And, to demonstrate that, he dropped a TV set off two stories high

Or how he wanted to fly

I’ve also heard of my cousin Reuven

That he was schizophrenic

That nowadays they would have done better with the medications

I’m drinking a pint of beer, a big mug

The beer in my throat is on its way down

Collecting the tears

And to the left are the water the boats the moon and the clear skies

And to the right is the pub with music that penetrates all through my body

And chicks in mini skirts are passing by

Reuven told him, he said, him and Esther who’s just retired

You are my friends, I trust only you

I don’t trust the doctors, tell me if something is wrong with me.

And when he spoke of how he had dropped the TV down

Someone said it was a good thing he didn’t jump himself

To check about gravitation

And the story-teller said, he did jump eventually

But there’s no telling if it was on purpose

Maybe it was another try in flying

And on the day he jumped he told the doctors tie me down

Something is wrong with me, I’m scared

And they said if you say that then everything is fine

And let him go on leave

Afterwards we sneak away from all the others

Sit on armchairs at the hotel poolside

In the pleasant night of Eilat

A full moon, palm trees, some mosquitoes

The sweet nights of Grofit

The white night of Grofit

And talk until four in the morning

Me about Reuven

And him about his brother who was killed in a terror attack on bus 18 in         Jerusalem, a year ago.

60 cats

My aunt Tara already has 60 cats

That was revelead on our last phone call.

When I stayed with them she was feeding

A one eyed, resentful and hostile cat

For another cat she tried her best to get rare

Medications from a doctor friend, in a nearby hospital

And some of her cats were so weak,

That she had to feed them intravenously.

She lived with Lali in a big house

Near a forest, in a suburb of Boston.

60 cats, that’s a lot of milk bowls

Scattered all over the place, not to mention the smell.

The sick ones she kept in the basement.

They had colored tags on their ears

Yellow meant they could roam around the house,

Red meant they could also go outside.

My uncle, Lali, bought an improved computer and a laser printer

And converted his shares into beautiful graphs.

I wanted to write that during breakfast

They were not talking, but that’s not true,

They usually don’t have them together,

Breakfast, lunch or dinner

Twenty seven years ago,

They were my model couple

They were the first married couple

I’ve ever heard say sexy things to one another.

A shirt in blue and green

He actually has a wonderful family, so they say

Four kids, really

A wonderful family.

That’s because he hadn’t married

Me, I tell him.

And do I still see horses,

Pastures, smell of damp, wet chest hair,

A blue shirt with green stripes, lengthwise,

It was such a novelty then, I wore it

Until it was all worn out. I’ve kept

The strong smells. The underarm was already

Torn up, below on the right hand side a hole appeared.

I was mistaken to throw it out.

I do not wish

I do not wish to be

A poet of breasts.

I want healthy breasts, hidden ones

Matter of fact ones that no one ever writes about,

Definitely not me. Hands shiver.

Einstein sings of leaves in the wind.

My mother asks, how do you do that,

Dance as well.

Yellow liquid left its marks on me

One nurse said, it’ll come off in the laundry,

Another nurse stood behind me, to my left, watching,

She would have liked to lay her hand on my head.

The floodlights were turned off, someone darkened

The room.

Good morning my left breast

Good morning to the growth in my left tit.

The growth in my left breast will wilt.

What else would rhyme? Shrink

May it all shrink, may it wilt.

Maybe if I say it

Often enough it’ll disappear, wilt,

Go arid, dry out, shrink down, degenerate,

The doctors won’t find it, not even

On x-ray. It won’t be found in ultrasound,

Not in a mammo. They will search for it in old

x-rays. And it will only be present in old

Copies. And will turn yellow like years-old pictures.

12 avril 2006

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9 avril 2006

Plutôt Deux Fois qu’Une

Découvrez et  écoutez l' émission :  ( ...faites suivre l' info...)

  Ministère de l' injustice ?
Ecoute directe  et plus de détails ici.
   

Stilinovic DANIEL :    procureur et écrivain .Voyage au pays de la présomption d'innocence » 

CLASSACTION.FR      Avec Jean-Marc  GOLDNADEL, Avocat, pour ces actions juridiques collectives

-Mialet Lorraine Avec Gérard Philippart

-l’OIP (l’Observatoire International des Prisons ) avec Maître Dominique Boh-Petit .

Radio réalité Avec Christophe et Dominique Boh-petit  : Exclu ! le blog d’Edouardo : « je t’aime le Lundi, je t’aime le Mardi …»...Et aussi Les p’tites arnaques du quotidien ?  www.misericable.org ,  le site non-officiel de l'opérateur Tv et  Internet du câble, avec N. Binvel . Merci à tout les internautes du site miséricable et d' ailleur qui ont réagit !  Communiquez-nous votre avis sur le numéricable en cliquant ici !

- Nouveau : Retrouvez les interviews de personalités célèbres (   http://www.u-blog.net/plutot2fois1/note/34 )  :  Robert Ménard, Noêl Godin«l’entarteur»,   Dieudonné, Christophe Alévèque, Tiken jah fakoly ...

- Retrouvez l' interview de Robert Ménard en version écrite à http://www.u-blog.net/plutot2fois1/note/38

- Et aussi découvrez  l' article sur le MIDEM 2006  ( http://www.u-blog.net/plutot2fois1/note/31 ) et aussi le festival teranova

Faites nous part de vos réactions et idées sur le blog , merci .

9 avril 2006

Article de Hugues Talpaert sur Teranova 2005

Article de Hugues Talpaert sur Teranova 2005

http://www.u-blog.net/plutot2fois1/note/35

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